Comment fonctionne la garantie constructeur automobile ?
La garantie constructeur automobile est une assurance facultative qui est généralement proposée par les fabricants. Elle peut être utile dans de nombreux cas et ses conditions d’applications peuvent varier en fonction des constructeurs. Cette couverture n’est pas soumise à la législation, mais elle constitue un puissant argument commercial sur le marché automobile. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le fonctionnement de la garantie constructeur automobile.
Qu’est-ce que la garantie constructeur ?
Utilisée dans la vente ou la reprise voiture, la garantie constructeur automobile est une sorte de contrat d’assurance gratuit ou facturé qui lie le constructeur et le client. Elle permet ainsi aux propriétaires de voitures neuves de bénéficier de réparations gratuites en cas de panne ou de se faire rembourser.
Elle n’est pas une obligation et est donc différente de la garantie légale de conformité et de la garantie légale des vices cachés. Dans le cadre d’une reprise voiture, cette garantie est un argument de taille, car elle rassure les acheteurs et doit être mentionnée dans les annonces.
Les réparations prises en charge
Les réparations prises en charge par la garantie constructeur sont de plusieurs ordres. à ce titre, vous avez :
- L’éclairage,
- Le vitrage,
- La signalisation,
- La suspension,
- La carrosserie.
- la transmission
La climatisation et l’échappement sont également couverts par cette garantie. Il est important de préciser que la liste des pièces prises en charge peut varier d’un constructeur à un autre. Les pièces sont souvent gratuites tandis que la main-d’œuvre est parfois payante pour le propriétaire. Les réparations que la garantie constructeur prend en charge sont les défauts de construction.
Les exclusions de garantie
Les pièces d’usure normales telles que les amortisseurs, les freins et les pneumatiques sont exclues des indemnisations liées à cette garantie. C’est également le cas pour les pièces d’entretien comme les balais d’essuie-glace. Ainsi, les dommages engendrés par un mauvais entretien ne sont pas pris en charge par le fabricant. Cela signifie que la garantie constructeur automobile est uniquement valable pour les problèmes causés par un usage normal.
De même, les dégâts causés par un facteur externe comme une catastrophe naturelle, un acte de vandalisme ou une tentative de vol ne sont pas pris en charge par le constructeur. Dans tous les cas, les pièces exclues de la garantie seront précisées dans le contrat de garantie constructeur.
La durée de la garantie constructeur
La durée de la garantie constructeur peut être exprimée en kilomètres ou en années. Ainsi, il y a deux possibilités. Dans le premier cas, la garantie du véhicule se fait sur une durée illimitée avec une restriction kilométrique. Dans le cas contraire, la garantie est valable sur une durée limitée et sans restriction kilométrique et ce peu importe le type de transmission : La boite manuelle ou la boite automatique.
La durée conventionnelle de la garantie constructeur automobile est de 2 ans, mais les constructeurs peuvent aller au-delà de cette estimation. Elle est donc généralement comprise entre 2 et 7 ans. Pour la durée en kilométrage, elle est estimée entre 100 000 et 150 000 km.
Que faire à l’expiration de la garantie constructeur ?
À la fin de la durée de la garantie constructeur automobile, vous pouvez décider de souscrire une garantie assistance mécanique. Celle-ci va constituer la prolongation de la garantie constructeur automobile. Il est possible d’y souscrire en tant qu’option à votre contrat assurance automobile existant ou lors de la signature d’un nouveau contrat.
Que faire en cas de litige ?
Dans le cas où le constructeur n’appliquerait pas les conditions de la garantie constructeur automobile souscrite, vous pouvez le mettre en demeure. Il faudra lui transmettre un courrier en lettre recommandée rappelant l’article 1103 du Code civil. Le propriétaire de la voiture a aussi la possibilité de se tourner vers un tiers qui pourra intervenir si le litige persiste. Si toutes les alternatives précédentes échouent, il est envisageable de saisir la justice.